Projet de recherche : Activité Physique Adaptée des adolescents en Institut d’Education Motrice
Pourquoi y a-t-il urgence ?
Les jeunes avec déficience intellectuelle rencontrent des défis multiples, notamment en termes de développement moteur, social et émotionnel. Les Activités Physiques Adaptées (APA) offrent un potentiel important pour répondre à ces besoins, mais leurs impacts restent peu étudiés.
Une urgence de santé publique encore sous-estimée
Les jeunes présentant une déficience mentale sont 2 à 3 fois plus exposés à la sédentarité, aux troubles métaboliques, à l’obésité et aux complications cardio-respiratoires. Pourtant, ils bénéficient encore trop peu de programmes d’activités physiques adaptés, faute de connaissances scientifiques suffisantes pour proposer des parcours vraiment efficaces, sécurisés et personnalisés.
Un manque criant de données scientifiques pour adapter les pratiques
Les professionnels du médico-social manquent aujourd’hui d’outils validés pour évaluer les capacités, les risques, la progression ou encore les bénéfices réels des activités physiques adaptées. La recherche est indispensable pour définir des protocoles reconnus, améliorer les pratiques et construire des parcours d’activité physique réellement inclusifs, adaptés et mesurables.
Un enjeu majeur pour l’autonomie, l’inclusion et le bien-être
L’activité physique adaptée est l’un des leviers les plus efficaces pour améliorer la motricité, les compétences sociales, la confiance en soi et l’autonomie des jeunes en situation de déficience mentale. Accélérer la recherche permet d’offrir à ces jeunes des outils concrets pour mieux apprendre, mieux interagir, mieux vivre — et soutenir les familles comme les professionnels.
Notre réponse à ces enjeux
Observer, mesurer et analyser l’impact des APA mises en oeuvre dans les Instituts Médico-Educatifs (IME), afin de contribuer à une meilleure compréhension des pratiques actuelles et de leur apport au bien-être et au développement des jeunes. Aucun changement ou ajustement des pratiques ne sera effectué dans le cadre de ce projet.
Le mot de notre chercheuse, Lucie Marques Lima
Doctorante en Sciences et techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS) Encadrée par Nounagnon Agbangla et Williams Nuytens. Université d’Artois – Laboratoire URePSSS (équipe 2 « SHERPAS »)
“Depuis mes premières expériences, j’ai découvert le potentiel des APA pour améliorer le quotidien des personnes vulnérables. Cette conviction me guide aujourd’hui dans ce projet. Je crois profondément que chaque jeune doit avoir accès à des opportunités qui favorisent son bien-être, son autonomie et son inclusion sociale. Travailler auprès de jeunes atteints de déficience intellectuelle me permet d’unir mes passions pour l’accompagnement, la recherche et l’action concrète. Ce projet de thèse est plus qu’une étape académique : c’est une démarche engagée pour valoriser et soutenir les pratiques éducatives et médico-sociales en France et à l’échelle européenne.”
Identifier des APA cohérentes aux besoins et aux capacités des jeunes
tout en respectantles spécificités de chaque établissement.
Évaluer l’impact des APA
sur le développement moteur, cognitif et
psychosocial des jeunes (12-16 ans) en IME
Partager et valoriser les approches pédagogiques
des professionnels favorisant le développement des jeunes
Contribuer à l'amélioration des pratiques éducatives
et les politiques d’inclusion dans les ESMS
Concevoir des programmes d’APA
systématisés, intégrés et fondés sur les dernières connaissances validées.
Ils participent à ce projet
Nous remercions chaleureusement les partenaires qui ont choisi de soutenir notre fonds de dotation. Grâce à leur confiance et à leur contribution, nos projets prennent vie et génèrent un impact concret. Leur engagement à nos côtés est une force précieuse pour faire avancer notre cause, ensemble.
